Ancien président de l’ACJJ, André Dombard, un grand humaniste nous dit « Au revoir »
Lorsque vous lirez ces lignes, je serais rentré dans le sommeil définitif. Mes cendres seront
bientôt, en route vers l’urne. La mort est une maladie qui se contracte à la naissance, sans espoir
de guérison. Le principal, est de ne pas avoir de regrets, mais d’avoir fait le maximum pour que
les années passées correspondent au mieux à la forme que l’on voulait leurs donner. Pour réussir
une vie, il convient que sur le plan affectif, amoureux, social et sociétal, on nourrisse le moins de
regrets possibles. Une réussite n’est jamais complète, quelques situations mal abouties peuvent
apparaitre, mais celles-ci doivent rester très modestes. Beaucoup d’humains ont besoin de
religions ou de croyances pour s’épanouir ou neutraliser quelques excès. Depuis ma prime
jeunesse, c’est la morale parentale et puis l’éducation laïque qui m’a servi de guide. S’impliquer
dans une vie collective, sociale et responsable a été un défi de chaque jour. C’est au moment du
bilan que l’on considère si le pourcentage de réussite est favorable, ou au moins satisfaisant.
Certain de mes amis et proches pourraient avoir la volonté de fleurir mon départ. Si c’est le cas,
je les supplie de s’abstenir et éventuellement de verser une participation à la Maison de la Laïcité
de Trooz (BE 74 3400 2603 1707) A l’avance, je vous en remercie, vous me prouverez ainsi que
vous avez compris le sens que j’ai toujours voulu donner à ma vie.
L'ancien échevin de Trooz, André Dombard, annonce son propre décès
« La mort est une maladie qui se contracte à la naissance, sans espoir de guérison. Le principal,
est de ne pas avoir de regrets » C’est par ces mots qu’André Dombard, mort ce vendredi 24 juin à
Trooz, a annoncé son décès sur les réseaux sociaux dans une publication qu’il avait planifiée.
"Lorsque vous lirez ces lignes, je serai rentré dans le sommeil définitif. Mes cendres seront
bientôt en route vers l’urne."
Il a été l’un des derniers échevins « communistes »de l’agglomération liégeoise. Elu communal à
Forêt puis à Trooz, il a siégé pendant plus de quarante ans au niveau municipal avant
d’abandonner son mandat au collège, voici six ans, et enfin de se retirer complètement de la vie
politique voici deux ans, pour raisons de santé.
Au fil des scrutins, il a parfois été dans l’opposition, parfois dans la majorité.
Il a été à la base du rapprochement entre la gauche et les écologistes qui, localement, a donné
naissance au groupe EcoVa. Sport, environnement, travaux, culture patrimoine, tourisme ont
figuré parmi ses compétences scabinales; le tourisme surtout a été au centre des préoccupations
de cet homme, très attaché aux valeurs de laïcité, et profondément amoureux de son village.