Derrière la dette argentine, le problème de la propriété foncière
Revenir sur le marché international des capitaux, c’est la piste que propose la droite argentine aujourd’hui. On rappellera que le leader de la droite, Mauricio Macri, avait, en 2014, soutenu l’idée que le gouvernement de Cristina Kirchner paie les fonds vautours rubis sur l’ongle pour pouvoir réemprunter sur les marchés financiers alors que la justice américaine harcelait son pays. La réponse peut paraître claire, simple et définitive. Puisqu’il manque des dollars à Buenos Aires, il apparaît simple de les faire entrer au pays aux conditions de la finance internationale sans autre forme de procès et sans plus de considérations de politique économique. Mais les choses sont, comme nous allons le voir, un tantinet plus complexes.