La troisième guerre mondiale est sociale
Après plusieurs décennies de progrès sociaux, la mondialisation capitaliste remet en cause les conquêtes sociales dans les pays « socialement avancés ». Au nom d’un « monde qui change », on ne pourrait plus garantir ces « privilèges » émanant d’une « société obsolète ». La sécurité sociale, les soins de santé… mais aussi la législation du travail et les droits syndicaux tel le droit de grève sont gravement mis en cause.
Parallèlement, les délocalisations industrielles dans les pays du Sud ne garantissent aucunement le progrès social espéré pour les peuples du Sud. L’exploitation sans droits ni protection y est la règle. La concurrence entre les travailleurs au nom de la compétitivité et du profit de quelques uns aggrave partout les conditions de travail et de vie.
Cet état de « guerre sociale » est décrit par Bernard Thibault, membre du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) et ancien secrétaire général de la CGT dans son livre La troisième guerre mondiale est sociale, paru aux Editions de l’Atelier. Il présentera son livre et dialoguera avec le journaliste Hughes Lepaige et le public.
Une initiative du Club Achille Chavée en partenariat avec la Maison de la Laïcité de La Louvière, l’Extension de l’ULB du Centre, Picardie laïque, la CGSP du Centre, le Réseau louviérois de lecture publique.