Rassemblement populaire pour déclarer Anderlecht Commune hors accord de libre-échange UE – Mercosur
Accord de commerce international… Un péril pour notre agriculture !
Le saviez-vous ?
En ce moment, dans le plus grand des secrets, la Commission européenne négocie un traité commercial de libre-échange entre les 27 États de l’Union européenne (UE) et le Mercosur.
En ce moment, dans le plus grand des secrets, la Commission européenne négocie un traité commercial de libre-échange entre les 27 États de l’Union européenne (UE) et le Mercosur.
Le Mercosur ?
Le Mercosur c’est une alliance régionale latino-américaine dont l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay font partie. Dans le monde, ils font partie des plus gros producteurs de viande et de soja. L’agriculture et l’élevage en Belgique et Europe est incapable de leur faire concurrence car nous n’avons pas les mêmes normes et standards (sociaux, écologiques et sanitaires) de production et de consommation. Pourtant la Commission, aveuglée par l’idéologie libre-échangiste, tient absolument à construire un marché commun avec le Mercosur ! Les seuls gagnants de cet accord seraient l’agro-business latino-américain et l’industrie lourde et automobile d’Allemagne. Pourtant, en Belgique et en Europe, nous avons besoin d’une agriculture locale et saine. Nous dévons également retrouver notre souveraineté industrielle et énergétique pour faire autre chose que des machines-outils dans l’intérêt unique de l’industrie la plus lourde d’Europe. Et les peuples du Sud, eux aussi, souhaitent industrialiser le continent latino-américain et ne pas en être réduit à devenir une terre « grenier à blé » et une « mine à ciel ouvert ».
Le Mercosur c’est une alliance régionale latino-américaine dont l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay font partie. Dans le monde, ils font partie des plus gros producteurs de viande et de soja. L’agriculture et l’élevage en Belgique et Europe est incapable de leur faire concurrence car nous n’avons pas les mêmes normes et standards (sociaux, écologiques et sanitaires) de production et de consommation. Pourtant la Commission, aveuglée par l’idéologie libre-échangiste, tient absolument à construire un marché commun avec le Mercosur ! Les seuls gagnants de cet accord seraient l’agro-business latino-américain et l’industrie lourde et automobile d’Allemagne. Pourtant, en Belgique et en Europe, nous avons besoin d’une agriculture locale et saine. Nous dévons également retrouver notre souveraineté industrielle et énergétique pour faire autre chose que des machines-outils dans l’intérêt unique de l’industrie la plus lourde d’Europe. Et les peuples du Sud, eux aussi, souhaitent industrialiser le continent latino-américain et ne pas en être réduit à devenir une terre « grenier à blé » et une « mine à ciel ouvert ».
En résumé, il faut s’opposer à cet accord :
1) Pour le manque de transparence des négociations, l’absence de consultation des populations directement concernées, sud-américaines et européennes, l’absence de prise en compte d’études indépendantes sur les incidences sociales, économiques et écologiques de cet accord.
2) Pour la menace qu’il représente en termes écologiques : l’ouverture du Mercosur au marché européen augmentera la pression sur les sols et, par voie de conséquence, accélérera la déforestation des forêts tropicales, détruisant dans le même temps les populations les plus vulnérables qui en dépendent.
3) En lien avec le point précédent, pour les conséquences “sanitaires” qu’il impliquera : les pays du Mercosur exporteront des denrées soumises directement ou indirectement à des pesticides, non seulement nocifs pour l’environnement, mais aussi pour la santé humaine ; pesticides dont une grande partie est interdite d’usage en Europe.
4) Pour ses conséquences socio-économiques désastreuses : la mise en concurrence des économies sud-américaine et européenne pénalisera d’un côté nos agriculteurs, et notamment nos éleveurs ; de l’autre, elle mettra à mal de nombreux secteurs industriels du Mercosur.
1) Pour le manque de transparence des négociations, l’absence de consultation des populations directement concernées, sud-américaines et européennes, l’absence de prise en compte d’études indépendantes sur les incidences sociales, économiques et écologiques de cet accord.
2) Pour la menace qu’il représente en termes écologiques : l’ouverture du Mercosur au marché européen augmentera la pression sur les sols et, par voie de conséquence, accélérera la déforestation des forêts tropicales, détruisant dans le même temps les populations les plus vulnérables qui en dépendent.
3) En lien avec le point précédent, pour les conséquences “sanitaires” qu’il impliquera : les pays du Mercosur exporteront des denrées soumises directement ou indirectement à des pesticides, non seulement nocifs pour l’environnement, mais aussi pour la santé humaine ; pesticides dont une grande partie est interdite d’usage en Europe.
4) Pour ses conséquences socio-économiques désastreuses : la mise en concurrence des économies sud-américaine et européenne pénalisera d’un côté nos agriculteurs, et notamment nos éleveurs ; de l’autre, elle mettra à mal de nombreux secteurs industriels du Mercosur.
Ok mais concrètement ?
Concrètement, nous pouvons gagner contre la Commission européenne car le traité est en cours de négociation. Les Régions et l’État fédéral peuvent s’opposer à cet accord. Mais pour cela, la pression populaire doit mettre sous les projecteurs ces tractations trop discrètes. Un bon premier pas, ça serait que les communes se déclarent « sorties de l’accord UE-Mercosur » et appellent les Régions à ne pas le signer. Nous appelons le conseil communal d’Anderlecht, à s’opposer à la signature de cet accord de libre-échange. Nous souhaitons des relations nouvelles et égalitaires avec l’Amérique latine. En matière d’échanges économiques, nous défendons une alternative au libre-échange : le protectionnisme social, écologique et solidaire. Hommes et femmes de Belgique, de la campagne comme de la ville, entrez dans ce combat d’intérêt général à nos côtés !
Concrètement, nous pouvons gagner contre la Commission européenne car le traité est en cours de négociation. Les Régions et l’État fédéral peuvent s’opposer à cet accord. Mais pour cela, la pression populaire doit mettre sous les projecteurs ces tractations trop discrètes. Un bon premier pas, ça serait que les communes se déclarent « sorties de l’accord UE-Mercosur » et appellent les Régions à ne pas le signer. Nous appelons le conseil communal d’Anderlecht, à s’opposer à la signature de cet accord de libre-échange. Nous souhaitons des relations nouvelles et égalitaires avec l’Amérique latine. En matière d’échanges économiques, nous défendons une alternative au libre-échange : le protectionnisme social, écologique et solidaire. Hommes et femmes de Belgique, de la campagne comme de la ville, entrez dans ce combat d’intérêt général à nos côtés !
Nous vous donnons rendez-vous le 24 novembre à 18:00 à la Place du Conseil, devant la maison communale d’Anderlecht (arrêt « Conseil » du tram 81) pour un grand rassemblement populaire pour déclarer la commune sortie de cet accord et appeler les autres communes de Belgique à suivre le mouvement.
Les organisations signataires :
À Contre Courant (ACC)
Acteurs et Actrices des Temps Présents (AATP)
Association Culturelle Joseph Jacquemotte (ACJJ)
Attac-Bruxelles [1]
Jeunes FGTB
Jeunes FGTB Bruxelles
Mouvement Demain
PS d’Anderlecht
Union syndicale étudiante (USE)
À Contre Courant (ACC)
Acteurs et Actrices des Temps Présents (AATP)
Association Culturelle Joseph Jacquemotte (ACJJ)
Attac-Bruxelles [1]
Jeunes FGTB
Jeunes FGTB Bruxelles
Mouvement Demain
PS d’Anderlecht
Union syndicale étudiante (USE)