La BCE et nous. Bilan, perspectives et impact pour la Belgique…
La remontée des taux d’intérêt opérée par la BCE depuis deux ans a fait grimper les coûts de refinancement des Etats membres de la zone euro. La chose est désormais bien connue. Pour prendre la pleine mesure de l’impact du resserrement en cours sur les conditions de financement des passifs publics, on mettra en évidence le fait que le taux d’intérêt pesant sur la dette publique belge sera, en l’absence d’une vigoureuse baisse des taux décidée par la BCE au cours des prochains mois, supérieur au niveau de l’inflation dès l’année prochaine. Il s’agit évidemment là d’un facteur qui renforce le poids de l’endettement public sur l’économie belge. Et de ce point de vue, il est de notoriété publique que la partie francophone du pays (spécialement la fédération Wallonie-Bruxelles) est la moins bien lotie. A ce propos, la timide diminution des taux décidée récemment par la BCE n’a pas fondamentalement amélioré la situation de la Belgique.