Les PPP en Fédération Wallonie-Bruxelles. Petit essai de mise en perspective…

Analyse18 novembre 2020 |

Depuis de nombreuses années déjà, la question des bâtiments scolaires en Fédération Wallonie Bruxelles fait débat. C’est au milieu des années 2000 que l’idée d’associer le secteur privé à la gestion des bâtiments scolaires a commencé à percoler dans le débat public en Belgique francophone. Le désinvestissement des pouvoirs publics en ce qui concerne les bâtiments scolaires constitue une facture du passé qui inquiète le gouvernement de la Communauté française depuis bien longtemps déjà. Pour remédier à cet inquiétant état de choses, des formules associant le secteur privé aux pouvoirs publics dans l’aménagement et la maintenance des bâtiments scolaires, pour un montant d’un milliard d’euros, ont été étudiées chez nous, il y a de cela une bonne dizaine d’années. En l’espèce, la formule qui a émergé correspond aux partenariats public-privé (PPP). On prendra également soin de préciser que dans ce dossier, rien n’est tout blanc ou tout noir. Une rénovation un peu ambitieuse des bâtiments de la Communauté française de Belgique ne coûtera pas moins de 1,2 milliards d’euros. Il est évidemment impensable que la totalité de cette indispensable dépense soit, d’aventure, financée exclusivement grâce à des fonds propres de la Communauté. Dans cette optique, des modalités concrètes de PPP impliquant une moindre charge pour les finances publiques en termes de redevances pourraient être examinées. C’est à cet examen que procède cet article.

 

Cet article constitue la synthèse de la communication de Xavier Dupret au panel d’experts réuni le 22 octobre à l’invitation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aborder le thème des PPP en lien avec la rénovation des bâtiments scolaires.

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