Panorama de l’économie mondiale. La course vers l’abîme?
L’économie ne va pas bien. C’est que les média nous répètent depuis ce funeste automne 2008 où les banques ont commencé à montrer des signes de fragilité structurelle.
Comme nous allons le voir, l’économie mondiale est effectivement bien malade. En revanche, Nous établirons que les remèdes à apporter à la situation économique actuelle, clairement délabrée, n’ont rien à voir, pour le coup, avec le discours austéritaire dominant puisque c’est le volet « redistribution des richesses » qui vulnérabilise l’économie mondiale.
Au sud, la crise chinoise en fond d’écran…
Du point de vue de son potentiel de croissance, l’économie mondiale a longtemps reposé sur les performances de l’atelier chinois. Lorsque la crise, présentée à tort comme exclusivement financière, a éclaté aux Etats-Unis puis en Europe, les marchés de capitaux ont misé sur la croissance des émergents. Ce schéma de croissance se présentait comme suit. Il était attendu que la Chine oriente son modèle productif vers davantage de consommation. Des voix outre-Atlantique préconisaient à ce sujet une appréciation du yuan afin de favoriser les exportations U.S à destination de l’empire du milieu. On fera valoir que pour le reste des pays en voie de développement, cette modification de la réparation des rôles au sein de l’économie mondiale n’avait rien d’anodin. La croissance chinoise était jusque-là tirée par la consommation US. Pour le dire vite, la Chine produisait et l’Occident consommait.